Richard Wagner et sa réception en France. Volume 4 – Chronique d’un nouvel âge d’or (1919-1939)

En 1920 et en 1921, les œuvres de Wagner, bannies des scènes lyriques françaises pendant la Première guerre mondiale, commencèrent de reparaître à l’affiche, d’abord en province, puis dans la capitale. Le 8 avril 1920, le Grand-Théâtre de Lyon donna la première représentation wagnérienne en France après la guerre. A l’affiche, cette soirée-là, on trouvait La Walkyrie. A en croire Léon Vallas, le doyen de la critique musicale lyonnaise, cette reprise d’une œuvre de Wagner fut loin d’être parfaite. Et, en marge de ses remarques sur cette représentation, Vallas évoquait, avec nostalgie, la Belle Époque Wagnérienne, l’âge d’or, que, selon lui, les Français ne reverraient plus: « Nous ne reverrons plus le temps que nous avons connu avant la guerre. Pour les spectacles lyriques comme pour le reste, la roue a tourné: l’utilitarisme à outrance est ennemi de l’art et de la musique; l’avant- guerre est un temps fabuleux qui, chaque jour davantage, nous apparaîtra comme un lointain âge d’or, et nous pourrons à tout propos reprendre et prolonger des plaintes navrantes et inutiles dont la rentrée de Wagner et la reprise de la Valkyrie nous ont fourni, cette semaine, une occeasion éclatante et lamentable. » (Le Salut public, nº 100,10 avril 1920, p. 3).

En achevant – avec le présent volume, sous-titré d’une manière significative Chronique d’ nouvel âge d’or (1919-1939) – son exploration «herculéenne» (selon l’expression de Pascal Bouteldja, Président du Cercle Richard Wagner – Lyon, reprise par Benoît Fauchet, critique musical de Diapason) de la réception de Richard Wagner en France, Michał Piotr Mrozowicki, professeur de littérature française à l’Université de Gdańsk, cherche à démontrer que le pessimisme du grand musicologue lyonnais ne fut pas justifié et que l’époque qui, au moment où Vallas prit la parole, commençait à peine, ténébreuse – il est vrai – du point de vue politique, considérée uniquement sous son aspect artistique, wagnérien n’avait rien à envier à la Belle Époque étudiée précédemment.

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Książka stanowi ostatnie, czwarte ogniwo cyklu poświęconego recepcji Wagnera we Francji w latach 1839-1939. Poprzednie tomy ukazały się w Wydawnictwie Uniwersytetu Gdańskiego (Richard Wagner et sa réception en France – Le Musicien de l’avenir 1813-1883, Gdańsk 2013) i we francuskim wydawnictwie Symétrie (Richard Wagner et sa réception en France – Du ressentiment à l’enthousiasme 1883-1893 vol. 1 La Plume; vol. 2 La Baguette, Lyon 2016 oraz Richard Wagner et sa réception en France – La Belle Epoque 1893-1914, Lyon 2020).

Dotyczy recepcji Wagnera we Francji w latach międzywojennych (1919-1939). Wagner za życia nie potrafił przekonać do swej sztuki większości krytyków muzycznych i melomanów francuskich, czego najlepszym symbolem była klęska jego opery Tannhäuser w Operze Paryskiej. Utwory Wagnera – jego opery i dramaty muzyczne, powodzenie odniosły we Francji dopiero kilka lat po jego śmierci, w dobie tzw. Belle Epoque (w latach 1891-1914), gdy zdecydowanie zdominowały repertuar pierwszej sceny operowej Paryża, Palais Garnier i innych francuskich scen lirycznych.

Recenzja książki w czasopiśmie „L’Avant-Scène – Opéra” autorstwa Pierre’a Flinois (15 stycznia 2024).